La triste histoire de la B31
Tout commençait bien.
" Que veux-tu , ma chérie, pour nos vingt ans de mariage ?" demanda mon mari
- Une moto, répondis-je, sans désemparer. -Nous verrons par la suite que j'aurais mieux fait de demander autre chose, type "valeur sûre" : un diamant, par exemple...
Les recherches commencèrent donc dans l'enthousiasme général. Bon, c'était surtout Michel qui cherchait, parce que moi, j'ai pas eu trop mon mot à dire sous le prétexte que c'est lui qui restaure. Admettons. Bref. Un beau jour, nous tombons sur ceci :
Waouh, super ! Je vous passe les détails et nous voilà partis : Cherbourg-Watreloo. Il ne vous aura pas échappé qu'en inversant le E et le R, cela donne Waterloo. Cela aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Sauf que, 4 ans auparavant, j'avais offert une B33 à Michel, qu'elle venait de ce village et que le vendeur était une connaissance du mien. Donc : confiance. Erreur fatale
Pour la suite, je laisse le clavier à celui qui restaure. Cela va lui faire une sorte de thérapie de pouvoir raconter tous ses malheurs. Mais ce sera demain...